Une nouvelle espèce de dinosaure, nommée Oksoko avarsan, de la famille de l’Oviraptor, a été découverte dans des roches de 68 millions d’années en Mongolie. Plusieurs squelettes de ces animaux, confisqués à des trafiquants de fossiles, ont permis à des chercheurs de reconstituer l’aspect mais aussi certains comportements de ces dinosaures. Ceux-ci mesuraient 1m de long, n’avaient que deux doigts aux pattes avant et vivaient probablement en groupe car ils ont été retrouvés ensemble, deux adultes avec deux jeunes.
Le fossile d’un crâne de 1m de long de mosasaure (un reptile marin : voir news du 30 septembre) a été retrouvé dans une mine de phosphates au Maroc. Cet animal vivait dans les océans il y a 70 millions d’années et a été nommé Gavialimimus almaghribensis ce qui signifie “imitateur de gavial”. En effet, son museau très allongé et doté de dents fines ressemble à celui des gavials d’aujourd’hui. Les mers habitaient des prédateurs très différents à l’époque et ces adaptations permettaient au Gavialimimus de chasser des proies très rapides que d’autres prédateurs ne pouvaient attraper. On dit pour cela que ce mosasaure occupait une nouvelle niche écologique.
Le petit dinosaure carnivore Juravenator starki, qui vivait dans ce qui deviendra l’Allemagne il y a 153 millions d’années, possédait des écailles très sensibles le long de sa queue. Ces écailles sensorielles se retrouvent encore aujourd’hui chez les crocodiles, leur permettant ainsi de sentir le mouvement de leurs proies et de les détecter plus facilement dans l’eau trouble. Cette adaptation peut paraître étrange pour un dinosaure mais les scientifiques qui l’ont étudié pensent qu’il était piscivore, d’après la forme de ses dents. Il devait donc utiliser ses écailles d’une façon similaire aux crocodiles actuels.
La famille des Mysteriomorphidae, des scarabées fossiles, s’est récemment agrandie de quatre nouveaux spécimens conservés dans de l’ambre du Myanmar, daté de 99 millions d’années. Le nom de cette famille vient du fait que les scientifiques avaient du mal à identifier l’insecte contenu dans la résine fossile de conifères. Dans cette même étude, les paléontologues émettent l’hypothèse que de nombreuses familles de scarabées fossiles, comme celle des Mysteriomorphidae, auraient disparu au Crétacé à cause de la diversification des plantes à fleurs (angiospermes) favorisant d’autres insectes, notamment les pollinisateurs.