Grâce à un séquençage de 35 génomes mitochondriaux de mastodontes (Mammut americanum), des scientifiques ont pu déduire que ces derniers se déplaçaient sur de grandes distances. Ces migrations correspondent à des cycles de glaciations bien précis. Par exemple, à chaque époque glaciaire, les mastodontes migraient vers le Sud jusqu’au Mexique puis à chaque période chaude (appelée interglaciaire) ils migraient vers le Nord jusqu’en Alaska ! Ces migrations duraient depuis -800 000 ans jusqu’à leurs extinction il y a -11 000 ans.
Dans des roches de Chine de 165 millions d’années, des chercheurs ont retrouvé des ailes d’un insecte (une chrysope nommé Lichenipolystoechotes) qui possèdent des motifs très similaires à du lichen. Selon les paléontologues, ces motifs correspondraient aux premiers exemples de camouflage permettant d’échapper aux prédateurs.
Des paléontologues ont analysé un nouveau gisement de fossiles de 95 millions d’années du Maroc de façon à déterminer la relative présence de chaque espèce. Il s’avère que ces sédiments déposés en milieu fluviatile contiennent majoritairement des dents d’un poisson-scie éteint (Onchopristis) et du dinosaure à voile dorsale Spinosaurus. L’abondance exceptionnelle de dents de Spinosaurus fossile dans des sédiments déposés par un fleuve, soutient l’hypothèse que ce dernier était aquatique et péchait probablement des Onchopristis et d’autres poissons.
Des empreintes d’un animal quadrupède ont été retrouvées dans des roches de 110 millions d’années. Ces dernières ont été attribuées à un petit reptile semi-aquatique : le choristodère (ici Novapes ulsanensis). Ces traces sont donc les premières de ces animaux disparus si leur attribution s’avère correcte. Elles permettent de nous en apprendre beaucoup sur l’apparence et la locomotion des choristodères. Il semble par exemple que leurs pattes arrières étaient palmées et qu’ils se déplaçaient de manière semi-érigés comme les crocodiles actuels sur terre.