Paléo-news du 02 Septembre
2 septembre 2020Paléo-news du 16 Septembre
15 septembre 2020Une étude de l’ADN de mastodontes montre qu’ils migraient sur de grandes distances.
Grâce à un séquençage de 35 génomes mitochondriaux de mastodontes (Mammut americanum), des scientifiques ont pu déduire que ces derniers se déplaçaient sur de grandes distances. Ces migrations correspondent à des cycles de glaciations bien précis. Par exemple, à chaque époque glaciaire, les mastodontes migraient vers le Sud jusqu’au Mexique puis à chaque période chaude (appelée interglaciaire) ils migraient vers le Nord jusqu’en Alaska ! Ces migrations duraient depuis -800 000 ans jusqu’à leurs extinction il y a -11 000 ans.
Un insecte a été retrouvé avec un motif sur ses ailes qui imite le lichen.
Dans des roches de Chine de 165 millions d’années, des chercheurs ont retrouvé des ailes d’un insecte (une chrysope nommé Lichenipolystoechotes) qui possèdent des motifs très similaires à du lichen. Selon les paléontologues, ces motifs correspondraient aux premiers exemples de camouflage permettant d’échapper aux prédateurs.
Des assemblages de restes fossiles supportent à nouveau le mode de vie aquatique de Spinosaurus.
Des paléontologues ont analysé un nouveau gisement de fossiles de 95 millions d’années du Maroc de façon à déterminer la relative présence de chaque espèce. Il s’avère que ces sédiments déposés en milieu fluviatile contiennent majoritairement des dents d’un poisson-scie éteint (Onchopristis) et du dinosaure à voile dorsale Spinosaurus. L’abondance exceptionnelle de dents de Spinosaurus fossile dans des sédiments déposés par un fleuve, soutient l’hypothèse que ce dernier était aquatique et péchait probablement des Onchopristis et d’autres poissons.
Les premières empreintes d’un choristodère (« reptile ») retrouvées en Corée de Sud.
Des empreintes d’un animal quadrupède ont été retrouvées dans des roches de 110 millions d’années. Ces dernières ont été attribuées à un petit reptile semi-aquatique : le choristodère (ici Novapes ulsanensis). Ces traces sont donc les premières de ces animaux disparus si leur attribution s’avère correcte. Elles permettent de nous en apprendre beaucoup sur l’apparence et la locomotion des choristodères. Il semble par exemple que leurs pattes arrières étaient palmées et qu’ils se déplaçaient de manière semi-érigés comme les crocodiles actuels sur terre.
Références :
- E. Karpinski et al. American mastodon mitochondrial genomes suggest multiple dispersal events in response to Pleistocene climate oscillations. Nat Commun 11, 2020
- Hui Fang, Conrad C Labandeira, Yiming Ma, Bingyu Zheng, Dong Ren, Xinli Wei, Jiaxi Liu, Yongjie Wang. Lichen mimesis in mid-Mesozoic lacewings. eLife, 2020
- Beevor, Thomas, et al. « Taphonomic evidence supports an aquatic lifestyle for Spinosaurus. » Cretaceous Research, 2020
- Lee, Y., Kong, D. & Jung, S. The first possible choristoderan trackway from the Lower Cretaceous Daegu Formation of South Korea and its implications on choristoderan locomotion. Sci Rep10, 14442, 2020